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DOCUMENTS.
rente, par le même au profit du même. La seconde, des mômes jours, est une expédition en papier des déclarations passées devant les mêmes notaires, par ledit Rohault, desdites rentes au profit de Jean­Baptiste Poquelin. La troisième, du 9 avril 1710, est une sentence du Châtelet obtenue par Madeleine Poquelin, épouse dudit défunt sieur de Montalant, comme héritière dudit sieur Jean-Baptiste Po­quelin, son père, contre Jean-Baptiste Poquelin, héritier de Jean Poquelin, leur ayeul, qui déclare lesdits contrats exécutoires. La quatrième du 21 juillet 1710 est autre sentence du Châtelet qui dé­clare les saisies faites pour le payement des arrérages desdites rentes bonnes et valables. La cinquième, du dernier mai 17111, est une ex­pédition en parchemin d'un acte passé par devant Le Semelier et son confrères, notaires à Paris, passé entre lesdites parties au sujet des--dites rentes. La sixième, du 27 mars 1726, est un mémoire de répa­ration faite dans ladite maison, arrêté par ledit feu sieur de Monta­lant et ledit sieur Chapuis ; et la septième est la quittance du 9 février 1734, de 11111 pour les droits de centième denier qui étoient dus par ledit sieur de Montalant pour ladite maison, à cause de la donation à lui faite par la dame son épouse. Inventorié.....Trente-deux.
ltem. tin petit livre contenant l'état et la recette des revenus dudit feu sieur de Montalant, ceux de l'année 1737 montant à 33 057*8*1 ld. Inventorié.......................Trente-trois.
ltem. Cinquante-une pièces, qui sont les titres concernant la filia­tion dudit défunt sieur de Montalant. Inventorié . . Trente-quatre.
Item. Gent cinquante-trois pièces, mémoires, quittances et autres. Inventorié.......................Trente-cinq.
Item. Un petit livre couvert en parchemin, gages reçus des domes­tiques. Inventorié.....................Trente-six.
Item. Un autre registre relié en parchemin. Inventorié. Trente-sept.
Déclare, ledit sieur Chapuis, qu'il est dû à ladite succession envi­ron 10 OOO1* des revenus dudit sieur de Montalant, des six derniers mois 1737, ensemble ceux échus depuis le 1er janvier 1738 jusqu'au jour du décès dudit sieur de Montalant, et qu'il n'a point de con­noissance qu'il soit rien dû par la succession, sinon les gages des domestiques, etc.
1. Document n° LXI.
FIN.